Le stress au travail est une réaction physiologique normale en situation de détresse, contribuant aux défenses de conservation. Le stress n’est pas une pathologie mais un processus adaptatif de l’organisme, une réponse réactionnelle du travailleur à une situation de travail.
Il a été redéfini par l’Agence Européenne pour la Santé et la Sécurité au Travail comme
« un déséquilibre entre la perception qu’a la personne des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face ».
Si le stress aigu ressenti en situation de danger est nécessaire car il nous fait réagir, le stress chronique nous est néfaste car notre système de réponse n’est pas fait pour être stimulé en permanence.
Le stress chronique est la conséquence d’une exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones du stress. Il est mauvais pour la santé.
La documentation scientifique a largement montré ses effets délétères sur la santé :
Le stress a également des conséquences pour l’entreprise :
Absentéisme, démotivation, désinvestissement, baisse de la créativité, baisse de la qualité, dégradation de la productivité, augmentation des rebuts, malfaçons, augmentation des accidents de travail, dégradation du climat social, atteinte à l’image de l’entreprise … etc., et bien sûr, baisse de la compétitivité.
Le stress serait responsable de 50% de l’absentéisme.
Toutes les catégories professionnelles sont touchées : ouvriers, employés, cadres, managers, dirigeants, tout le monde peut y être confronté.
Il ne faudrait pas s’imaginer que les psychopathologies du travail atteignent des sujets fragiles ! C’est exactement le contraire : elles touchent plutôt des personnes investies dans leur travail et exigeantes quant à la qualité de leur travail. Souvent ce sont même des personnes importantes pour l’équilibre de leurs équipes, dont elles sont le pivot. Le stress traduit aussi la volonté de bien faire !