Les conduites addictives concernent les consommations excessives de tabac, drogues, alcool, médicaments ou psychotropes qui génèrent une dépendance et une accoutumance entrainant une compulsion à prendre une substance de façon continue ou périodique pour en ressentir les effets psychiques et éviter l’inconfort du manque.
La consommation de substances peut à la fois être recherchée pour parvenir à affronter certaines situations, pour faire face aux exigences du travail et pour faire taire certaines peurs, craintes et ressentis.
Les problèmes posés par des consommations occasionnelles ou répétées de substances psychoactives (alcool, cannabis, médicaments) sont préoccupants pour les entreprises françaises. En effet, ces consommations peuvent mettre en danger la santé et la sécurité des salariés, et notamment être à l’origine d’accidents du travail (modification de la perception du risque et/ou prise de risque, perte d’attention ou de vigilance, mise en danger du salarié lui-même ou de ses collègues…). La consommation de substances psychoactives engendrent également des problèmes de performance, d’image et surtout de responsabilités pour l’entreprise.
A côté des addictions à des produits psychoactifs existe une toxicomanie sans drogue, la dépendance au travail ou workaholisme, une pathologie du trop agir : une addiction comportementale socialement valorisée, longtemps perçue positivement par l’intéressé et tolérée par l’entourage (du moins jusqu’au stade des complications).
L’addiction au travail est une relation d’un sujet à son travail caractérisée par une contrainte psychique à lui consacrer de plus en plus de temps et d’énergie, et ce, en dépit des conséquences négatives sur sa santé et sur sa vie personnelle, affective, familiale et sociale.
L’addiction au travail évolue en 4 phases :
L’addiction au travail s’accompagne d’atteintes à la santé :